Les « Hachi Daidoji » (八大童子/ »Huit Enfants-Assistants »), serviteurs et acolytes du « Bodhisattva Manjusri » (文殊菩薩) ou, plus communément, du « Roi de Sagesse » (明王) « Fudo Myo-O » (不動明王), désignent des divinités mineures du bouddhisme. Les « Fudo Hachidai Douji (不 動 八大 童子/ » les Huit Serviteurs de Fudo ») sont décrits dans le « Hachidai Douji Hiyou Houbon » (八大童子秘要法品), et leurs noms sont les suivants:
- « Ekou Douji » (慧光童子)
- « Eki Douji » (慧 喜 童子)
- « Anokuta Douji » (耨 達 童子)
- « Shitoku Douji » (指 徳 童子)
- « Ukubaga Douji » (烏 倶 婆 迦 童子)
- « Shoujou Biku » (清浄比丘)
- « Kongara Douji » (矜 羯 羅 童子)
- « Seitaka Douji » (制 た 迦 童子)
Dans les représentations artistiques, Fudo est généralement montré seul ou accompagné de « Kongara » (矜 羯 羅 童子) et de « Seitaka » (制 た 迦 童子) pour former la triade « Fudo Sanzon » (不 動 三尊). Il y a peu d’exemples de la divinité accompagnée de ces huit assistants. Un bel ensemble de figures en bois, dont six sont attribuées à « Unkei » (運 慶/? -1223), est conservé au « Kongōbu-ji » (金剛峯寺), sur le « Mont Kuya » (高野山), dans la « préfecture de Wakayama » (和歌山県). Un autre ensemble, sculpté par « Kouen » (康 円) en 1272, se trouve au « Kannon-ji » (観音寺), à « Tokyo » (東京). Parmi les exemples remarquables de peintures polychromes de Fudo accompagnées de ces Huit Assistants figurent ceux conservés par « l’Agence des affaires culturelles » et au « Shofuku-ji » (長福寺), dans la « préfecture d’Okayama » (岡山県).
- « Seitaka Douji » (制た迦童子).
- « Shoujou Biku » (清浄比丘).
- « Ukubaga Douji » (烏倶婆か童子).
- « Anokuta Douji » (阿耨達童子).
- « Ekou Douji » (慧光童子).
- « Eki Douji » (慧喜童子).
- « Kongara Douji » (矜羯羅童子).
- « Shitoku Douji » (指徳童子).
Les « huit serviteurs de Monju » (文殊八大 童子) sont mentionnés dans plusieurs textes et apparaissent sur le « mandala du Monde de la matrice » (胎蔵界曼荼羅) du « Monju-in » (文殊院). Leurs noms sont les suivants: « Koumou » (光網/ »Jaliniplabha »), « Houkan » (宝 冠/ »Ratnamukuta »), « Mukukou » (垢光/ »Vimalaprabha »), « Keishini » (髻設尼/ »Kesini »), « Ubakeishini » (烏波髻設尼/ »Upakesini »), « Shittara » (質多羅/ »Citra »), « Ji-e » (地慧/ »Vasumati ») et « Choushou » (召請/ »Akarsani »). Les cinq derniers sont des femmes et sont collectivement connus sous le nom de « Monju goshisha » (文殊使者/ »les cinq messagers de Monju »). Dans certains textes, « Fushigie » (不思議慧/ »Acintyamati ») et « Kugoe » (救護慧/ »Paritranasayamati ») remplacent respectivement Houkan et Shittara.